🤍 CETTE SCÈNE QUI M’A MARQUÉ : Là-haut

Aujourd’hui, alors que je buvais mon café sur une terrasse le matin, j’ai remarqué un nuage qui avait la forme d’une maison. J’ai alors tout de suite pensé au film "Là-haut" du studio Pixar sorti en 2009.

Puis, j’ai eu envie d’écrire, d’écrire sur l’une des scènes d’introductions, les plus poignantes du cinéma.

La scène nous raconte l’évolution d’une vie. Nous suivons Carl et Ellie, depuis leur rencontre jusqu’à la fin de leur histoire d’amour. C’est une magnifique illustration du passage du temps, de l’évolution des rêves, et des aléas de la vie.

Les premières notes de musique de Michael Giacchino nous plongent immédiatement dans l’ambiance douce-amère de cette scène. La mélodie au piano est à la fois nostalgique et remplie d’espoir, un écho aux émotions des personnages. On commence par découvrir Carl et Ellie enfants, unis par une passion commune pour l’exploration et l’aventure. Leur rêve de visiter les Chutes du Paradis devient le fil conducteur de leur relation.

Le montage fluide nous fait traverser les années à une vitesse vertigineuse, mais chaque moment est rempli de détails significatifs. Les petits gestes du quotidien, les rires partagés, les épreuves traversées ensemble. Pixar parvient à capturer l’essence d’une vie entière en quelques minutes, sans un seul mot, seulement avec la puissance des images et de la musique.

Un moment particulièrement touchant est celui où Carl et Ellie rénovent leur maison. Chaque coup de pinceau et chaque clou enfoncé symbolisent leur investissement dans leur avenir commun. Pourtant, la réalité de la vie les rattrape. Les économies prévues pour leur voyage aux Chutes du Paradis sont sans cesse utilisées pour faire face aux imprévus de la vie : la voiture qui tombe en panne, les réparations de la maison, les factures médicales. On voit leur rêve d’enfant s’éloigner peu à peu, mais leur amour et leur complicité restent intacts.

Un des moments les plus poignants de cette scène est celui où Ellie découvre qu’elle ne peut pas avoir d’enfant. La séquence commence joyeusement, avec Carl et Ellie peignant une chambre de bébé, rêvant de l’avenir. Mais la transition vers la salle d’attente d’un cabinet médical et la tristesse sur le visage d’Ellie sont dévastatrices. La douleur de cette révélation est palpable.

Pourtant, ils trouvent la force de continuer ensemble, en redoublant d’affection et de soutien l’un pour l’autre.

L’apothéose émotionnelle de la scène arrive lorsque Ellie tombe malade. Carl, désormais seul, se retrouve confronté à la perte de celle qui a partagé sa vie, ses rêves et ses espoirs. Le moment où Carl retrouve le carnet d’aventures d’Ellie est déchirant. À travers les pages, on découvre que pour Ellie, leur vie ensemble était l’aventure qu’elle avait toujours souhaité. Chaque instant partagé avec Carl valait plus que n’importe quel voyage aux Chutes du Paradis.

La dernière image de la scène, où Carl s’assoit devant leur maison, désormais vide, avec le ciel rougeoyant du coucher de soleil en arrière-plan, est une ode à la beauté de la vie. C’est une scène qui nous rappelle que l’aventure se trouve dans les moments simples et précieux du quotidien.

Pour toutes ces raisons, lorsque je veux me rappeler pourquoi j’ai souhaité faire du cinéma… eh bien, je regarde cette scène et je me souviens.

Et toi ? Est-ce que cette scène t’a marqué ?