top of page
Photo du rédacteurVincenzo Aiello

đŸ€ CETTE SCÈNE QUI M’A MARQUÉ : World's Greatest Dad

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un film qui m’a marquĂ© par sa subtilitĂ© et son honnĂȘtetĂ© : "World’s Greatest Dad", avec l’immense Robin Williams dans le rĂŽle principal.


Sorti en 2009, ce film raconte l’histoire de Lance Clayton, un professeur de poĂ©sie timide et aspirant Ă©crivain, pris dans un tourbillon Ă©motionnel suite Ă  un Ă©vĂ©nement tragique. Ce n’est pas un film grandiloquent ou spectaculaire. C’est une petite histoire humaine, poignante, qui s’articule autour d’un mensonge aux proportions dĂ©mesurĂ©es et du dilemme moral qu’il engendre.


Ce que j’aime dans ce film, c’est la maniĂšre dont Robin Williams, tout en sobriĂ©tĂ©, porte ce rĂ©cit. Pas de surenchĂšre, juste une interprĂ©tation pleine de douceur et d’humanitĂ©. Une humilitĂ© qui contraste avec le drame intĂ©rieur du personnage.


La scĂšne dont je vais vous parler n'est autre que le climax, oĂč Lance, Ă©crasĂ© par le poids de son mensonge, dĂ©cide de tout rĂ©vĂ©ler lors d’une commĂ©moration pour son fils Kyle. Toute l’école est rĂ©unie, suspendue Ă  ses mots, et la tension est palpable.


La scĂšne dĂ©bute avec un discours du proviseur. Ironiquement, ses mots rĂ©sonnent de maniĂšre absurde lorsqu’on connaĂźt la vĂ©ritable nature de Kyle, ce garçon insupportable. Une performance au piano de Bruce Hornsby vient ajouter une note surrĂ©aliste, nous amenant au bord de l’ironie.


Puis vient le tour de Lance. La camĂ©ra s’approche, intime. Elle capture chaque hĂ©sitation, chaque souffle. Avec des mots simples, il se libĂšre. La confession est dĂ©chirante, et pourtant d’une sincĂ©ritĂ© dĂ©sarmante.


Un silence de plomb suit sa déclaration, avant que les premiÚres notes de "Under Pressure" de Queen ne résonnent. Les regards des étudiants, des parents, des professeurs
 tout converge en une pluie de jugements. La caméra nous place littéralement dans la peau de Lance. On ressent chaque regard, chaque murmure comme un coup porté.


Puis, par une voix off, Lance pose des mots sur son ressenti :


I used to think that the worst thing in life was to end up all alone. It’s not. The worst thing in life is ending up with people who make you feel all alone.

AprĂšs quoi, la scĂšne finit par un moment purement symbolique : Lance se dĂ©shabille et plonge nu dans la piscine du lycĂ©e. Un acte Ă  la fois libĂ©rateur et mĂ©taphorique, oĂč il se dĂ©leste du poids du mensonge pour renaĂźtre, purifiĂ©.


Cette scĂšne m’inspire par sa simplicitĂ© et son efficacitĂ©. Pas besoin de grands effets ou de dialogues complexes : tout est dans l’émotion brute, dans le cheminement d’un personnage profondĂ©ment humain. C’est le genre de moment qui me rappelle pourquoi j’aime autant le cinĂ©ma : cette capacitĂ© Ă  capturer un fragment de vie, Ă  nous transporter dans l’intimitĂ© d’un autre pour mieux comprendre nos propres failles.


Quand je doute, quand je me demande pourquoi j’ai choisi cette voie, j'aime regarder cette scùne. Elle me rappelle que parfois, il suffit juste d’une histoire simple pour toucher les cƓurs.


Et toi ? Est-ce que cette scĂšne t’a marquĂ© ?




12 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


  • 1200px-IMDb_Logo_Square.svg
  • Swiss Films
  • Facebook
  • Instagram
  • LinkedIn
bottom of page