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🤍 CETTE SCÈNE QUI M’A MARQUÉ : JAWS

  • Photo du rédacteur: Vincenzo Aiello
    Vincenzo Aiello
  • 9 juin 2022
  • 2 min de lecture

Aujourd’hui, je vous parle d'une scène d’un autre film mythique. Nous sommes en 1975 et cette année-là sort en salle un film qui va révolutionner le cinéma dit de divertissement : JAWS.


Je la découvre bien des années plus tard durant mon enfance.


Et c’est exactement ce moment qui à première vue devrait être anodin qui m’a marqué à l’époque et qui me donne encore les frissons aujourd’hui lorsque je le regarde.


Nous sommes dans la dernière portion du film. Les 3 compères chasseurs de requins se retrouvent autours d’une table et échange de vieux souvenirs accompagnés d’un repas et d’une bonne gnole. Dans le film, c’est un moment où le rythme retombe, où Spielberg laisse redescendre son tempo. C’est le calme avant la tempête finale.


Quint, Brody et Hooper se poile à moitié bourré. Et comme dans la vraie vie, l’ambiance peut vite tourner lorsqu’on a consommé un peu d’alcool et que les plaies cachées peuvent refaire surface l’espace d’un instant.


Au début, on est toujours sur le ton de la plaisanterie. Mais la dernière réplique de Hooper sonne fausse. Elle ne fait pas mouche et un silence s’installe de ceux qui nous font comprendre qu’il y a de la crasse là-dedans.


Spielberg nous laisse avec Quint, le regard vers le haut comme ont peut le faire lorsqu’on recherche des souvenirs enfouit dans notre mémoire.


Le cadre ne bouge presque pas sauf pour nous rappeler que l’on est dans un bateau. On reste absorbé par la performance de Robert Shaw qui réussit à passer d’un humour grinçant à une lourdeur absolue. En arrière plan, Hooper reste bouche bé tout du long. Comme si Spielberg voulait nous montrer comment il fallait aborder ce monologue.


En arrière fond, la musique lancinante de John Williams vient souligner l’horreur du récit et la pénombre dans laquelle les personnages sont plongées contribue à la dramaturgie du récit. Quint tente tant bien que mal de rester dans la lumière alors que l’obscurité le dévore.


Derrière cette scène, il y a tout le fond du personnage de Quint qui s’exprime. On comprend alors sa posture tout au long du film, on comprend alors sa carapace, d’où il vient, qui il est et pourquoi il la porte.


Elle permet également de forger un peu plus le lien entre les 3 personnages principaux et ainsi rendre la fin encore plus dure. Si l’on était pas encore attaché au trio, cette fois-ci.. Ca y est.


Pour toutes ces raisons, lorsque je veux me rappeler pourquoi j’ai souhaité faire du cinéma… et bien je regarde cette scène et je me souviens.


Et toi ? Est-ce que cette scène t’a marqué ?



 
 
 
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